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  • Colette et Jean-Paul Deremble

Séance 1 : Quels sont nos «essentiels» ? Pistes de réflexions

Dernière mise à jour : 20 févr. 2021




Schéma pour la séance 1. Quels sont nos « essentiels »?

La vidéo correspondant à cette séquence est accessible par ce lien :


Préalables en termes de méthode : • Ce schéma doit être adapté en fonction de l’âge et de la culture des enfants. • Il faut chercher l’équilibre entre l’information qu’on souhaite faire passer et le questionnement des enfants. • Pour qu’une séance soit réussie l’animateur doit avoir en tête les grandes idées qu’il souhaite transmettre. Dans cette première séance, on en propose trois, et on essaie si possible de consacrer environ 10 minutes à chacune. 1 – Chercher nos priorités Commencer bien sûr par d’éventuelles présentations, échange de nouvelles…

• Etre en recherche.

Expliquer que le groupe est un lieu où on se pose des questions importantes, sur la vie, sur le bonheur. Par exemple : qu’est-ce qui rend heureux ? Comment fait-on pour vivre ensemble ? Est-ce que les hommes ont tous les droits ? Pourquoi il y a du mal ? Peu d’enfants auront d’emblée ce type de questionnement. Il faut les aider à le faire affleurer en proposant quelques pistes avant de les laisser poursuivre par eux-mêmes : Est-ce qu’il y a un Dieu, des dieux, c’est-à-dire un monde parfait, qui ne meurt jamais ? Est-ce qu’il y a quelque chose après la mort ?...

• Apprendre à faire des choix…

Mais à quoi ça sert de se poser toutes ces questions puisqu’on n’a jamais vraiment la réponse ? Cela sert à faire des choix pour être heureux, à comprendre comment mieux vivre en société, à bâtir notre vie sur des valeurs auxquelles on a bien réfléchi.

Rappeler comment, dans la vie, on passe son temps à choisir : il y a des petits choix, des grands choix…Guider l’échange sur les choix auxquels on est confronté : on choisit ses amis, ses activités, on choisit comment on utilise son temps, on choisit un métier…

•… en fonction de priorités

Pour faire ces choix, c’est bien de savoir quelles sont nos priorités : qu’est-ce qu’on estime absolument essentiel ? A quoi est-ce qu’on tient par-dessus tout ? Qu’est-ce qu’on ne renierait à aucun prix ? Par exemple : lorsqu’on ne dit pas la vérité, on ne peut pas avoir de bonnes relations avec les autres : c’est donc un « essentiel ». On laisse parler les enfants sur les valeurs qu’ils estiment essentielles à la fois pour soi et pour une société et on leur suggère d’autres exemples : la liberté, la justice, la fraternité… :

2. Ces questions sur « l’essentiel » sont universelles Beaucoup d’autres, avant nous, ont cherché ce qui est essentiel pour que la vie soit belle : les hommes sont des « chercheurs ».

On peut guider les enfants pour trouver les noms de grands prophètes, philosophes, sages, qui ont marqué l’histoire de l’humanité : Zarathoustra, le Bouddha, Isaïe, Socrate, Mahomet… Il ne s’agit pas de détailler mais d’ébaucher un paysage assez large pour qu’ils comprennent l’amplitude et la dimension universelle de ces questionnements. Évoquer rapidement les différentes religions, sagesses, philosophies du monde.

3. L’« essentiel » de la Bible Parmi tous ces « chercheurs d’essentiel », il y a

• les Juifs.

On peut questionner les enfants sur ce qu’ils savent des Juifs.

Dans cette culture juive, il y a eu beaucoup de sages qui ont écrit de très nombreux textes. Ils vivaient pendant les mille ans qui précèdent notre ère. L’ensemble de ces textes forme ce que les Chrétiens appellent Ancien Testament, qui constitue le Livre fondamental des Juifs.

On peut citer un passage qui est l’« essentiel » de l’Ancien testament. Il est extrait d’un chant appelé Cantique des Cantiques : « l’amour est fort comme la mort », ce qui veut dire que, pour eux, l’« essentiel » c’est d’aimer.

• les Chrétiens.

Pour les Chrétiens aussi ces textes sont importants. On peut questionner les enfants sur ce qu’ils savent des Chrétiens.

Les Chrétiens se constituent au 1er siècle de notre ère. Ils sont unis par des textes qu’on appelle Évangiles et qui font partie du Nouveau Testament.

Évangile, c’est un mot grec, qui veut dire « bonne nouvelle ». La bonne nouvelle, c’est l’« essentiel » des Chrétiens, ce qui dirige, ou devrait diriger, leur vie. On peut résumer cette bonne nouvelle en deux mots : aimer sans condition.

Les Évangiles ont été écrits par des hommes qu’on appelle évangélistes : Marc, Matthieu, Luc et Jean. Ils sont de culture juive, c’est-à-dire qu’ils s’inspirent beaucoup de l’Ancien Testament.

Les évangélistes ont entendu dire qu’un juif, Jésus, avait été capable d’aimer de manière immense, infinie, sans condition, sans retour, d’aimer l’autre quel qu’il soit, quoi qu’il ait fait, et même de donner sa vie pour lui. Cela a été pour eux comme une révélation : ils ont voulu le faire savoir au monde. C’est pour cela qu’ils ont écrit les Évangiles.

Pour les évangélistes cette manière d’aimer sans condition est « divine ». On introduit ainsi, si on peut, la notion de « Dieu », sachant que cette notion très complexe devra être abordée très progressivement, sous l’angle aussi des autres cultures.

On peut conclure en annonçant que ce qu’on va faire ensemble c’est continuer à chercher ce qui est essentiel pour nous et pour les autres.


On propose de garder en mémoire cette phrase : « l’amour est fort comme la mort ».

Avant de terminer l’animateur rappelle qu’il va envoyer un lien pour la prochaine séance avec aussi un lien pour regarder une vidéo qu’il leur recommande de visionner en famille.

Lien de la vidéo sur youtube : https://youtu.be/NRiIILmxylY


Rembrandt 1648

la séance 2 sera sur le site et la vidéo sur youtube, le 10 octobre 2020

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