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Rouleaux

À PROPOS

À propos: À propos

Comment susciter et nourrir le questionnement spirituel des jeunes ?

Comment transmettre les patrimoines religieux ?

À propos: Texte

UN HÉRITAGE EN PÉRIL


Les enfants sont de moins en moins nombreux à aller au « caté » et à accéder à une culture religieuse. Les causes de cette hémorragie sont multiples et complexes : elles touchent globalement à des questions de société. Peut-on se résoudre à ce constat ?


Il y va d’un héritage gigantesque, celui qui a nourri la pensée, l’art, la littérature pendant quelque deux mille ans. Il y va de bien plus que d’un patrimoine culturel : ce qui est en cause, c’est l’accompagnement à la vie spirituelle, au questionnement sur les valeurs essentielles, sur les manières d’être face aux autres, à la mort...


Si ces transmissions, assurées jusque-là par les Eglises, ne se font plus, ou presque, il faut peut- être trouver d’autres chemins.

QUESTIONS MATERIELLES

Certaines causes de cette désaffection tiennent à des aspects matériels : les emplois du temps des enfants sont surchargés ; la démarche d’aller inscrire l’enfant au « caté » de la paroisse est, pour beaucoup, un obstacle.


Pour contourner ces difficultés, on propose :

  • Un système de vidéo- et visio-conférence. Il a des inconvénients : rien ne remplace la rencontre réelle. Mais il a des avantages, dont sa grande souplesse (pas de déplacement, ce qui soulage les emplois du temps, allège bien des contraintes). Et puis, en ces temps où l’épidémie joue les trouble-fêtes, cela permet de garder des liens structurés et réguliers.

  • Un rythme léger et des horaires accessibles. Pour tenir compte de l’agitation de la vie des jeunes et des animateurs, une durée d’environ 30 minutes tous les 15 jours paraît bonne. Comme la visio-conférence rend libre par rapport aux contraintes des locaux, on peut choisir des créneaux horaires adaptés, où les activités périscolaires ne sont pas en concurrence.

QUESTIONS DE CONTENU

La désaffection tient aussi et surtout à des questions de contenu. Si les lieux traditionnels de transmission du patrimoine chrétien se vident, il faut peut-être s’interroger sur la manière de le transmettre. Beaucoup de parents aimeraient introduire leurs enfants aux grandes lignes du christianisme et plus largement aux religions du monde sans pour autant les engager dans un parcours ecclésial, avec ses dogmes et ses sacrements.


C’est à ceux-là que nous pensons. Il s'agit d’ouvrir les jeunes à un questionnement spirituel, de leur présenter les textes fondamentaux de la culture chrétienne, de les éveiller à la diversité du paysage religieux universel, de leur offrir un lieu de débat pour échanger sur leurs « essentiels ».

LES MODALITÉS

Quels supports ?

- Pour chaque séance les animateurs trouvent sur le site « Cat’écho » des pistes de réflexion que l'animateur adapte en fonction de l’âge des enfants, de leur réceptivité. On peut le compléter avec d’autres documents, si nombreux sur internet comme en librairie (pensons à l’ancienne méthode « Lagarde » qui a porté ses fruits.

  • Cat’écho met aussi à disposition pour chaque séance une courte vidéo sur youtube en fonction d'un lien indiqué à chaque séance.

    • Elle peut servir à l’animateur pour préparer la séance.

    • Elle sert aussi aux enfants : une semaine après la visio-conférence, lorsqu’il envoie au groupe le lien pour fixer la rencontre suivante, l’animateur envoie aussi le lien donnant accès à la vidéo. Les enfants peuvent la regarder en famille, ce qui ouvre des pistes pour des échanges familiaux.

    • La vidéo permet d’entendre le message autrement, de récapituler, développer, fixer ce qui aura été échangé. C’est une « piqûre de rappel » pendant la quinzaine qui s’écoule.

    • Certains enfants peuvent être absents à une séance. D’autres n’auront pas la chance de trouver un groupe d’échange : la vidéo alors se substitue à la visio-conférence.

    • Elle a nécessairement un contenu plus dense que la conférence elle-même, dont le rythme dialogué est spontané. Parce qu’ils l’écoutent après la conférence, les enfants sont déjà préparés à des éléments de son contenu : l’écoute est donc facilitée.

Qui anime ?

Dans les catéchèses traditionnelles, la charge de l’animation est lourde : elle décourage les bonnes volontés. Muni d’un schéma détaillant chaque séance et de la vidéo, grâce aussi au caractère intime et non intimidant des groupes, on peut se lancer plus facilement. L’engagement est léger : pas de déplacement contraignant, souplesse des horaires... Plus que jamais, les grands-parents ont là une mission importante dans la chaîne de transmission.

Comment s’y prendre ?

On constitue un petit groupe à partir d’un ou deux enfants « noyaux », qui eux-mêmes peuvent inviter ami ou cousin, d’âge si possible homogène. Concernant l’âge, il nous semble préférable de commencer à partir de 9 ans, âge où souvent les enfants quittent le catéchisme et où pourtant ils commencent à se poser plein de questions. Notre parcours cible plus particulièrement deux tranches d’âge, 9/12 ans et 12/15 ans, où la curiosité d’esprit est particulièrement éveillée.


Combien par groupe ? On peut être 2, 3 ou plus... Si ce n’est pas possible, ce peut être aussi une chance pour des grands-parents ou un(e) parrain/marraine de donner ce petit rendez-vous d’échanges d’une demie heure tous les quinze jours avec tel ou tel petit-enfant ou filleul(e), tout seul...


On se fixe une date tous les 15 jours pour l’échange en visio-conférence : la régularité de cette rencontre est structurante. C’est bon de tenter de s’y tenir, même si un des intérêts de ce système est sa très grande souplesse.


On commence quand on veut : ce n’est pas grave si on est décalé par rapport à ce que propose Cat’écho.


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